En premier lieu, je leur conseillerais de bien cibler les maisons d'édition auxquelles ils envoient leurs textes. Le mieux est de se renseigner sur leur catalogue, voire lire ce qu'elles éditent et, bien sûr, ne pas hésiter à hanter les festivals de l'imaginaire pour observer les livres sur leurs stands et obtenir plus facilement des informations (pour ceux qui habitent dans le sud, un nouveau festival de l'imaginaire, intitulé Nice Fictions, a lieu tous les ans à Nice).

En second lieu, je les encouragerais à laisser reposer leurs textes, pendant un à trois mois au moins, afin de les relire avec un œil neuf et être ainsi à même de les critiquer plus efficacement. Bien souvent un re-travail s'impose, auquel l'on ne doit pas se soustraire. Plus le texte sera abouti (orthographe et grammaire comprises !), plus il aura de chances de séduire un éditeur.

Enfin, je les pousserais à accueillir positivement les demandes et commentaires des éditeurs qui s'intéressent à leur texte : ceux-ci posent en effet de très bonnes questions qui méritent d'être explorées. Un travail « d'aller-retour » s'installe alors, qui permet quasiment toujours d'améliorer le texte. Cela ne dépossède pas pour autant l'auteur de ses écrits puisqu'il propose lui-même des changements... continuant en quelque sorte à écrire !  

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11 SEPTEMBRE 2061