D’abord, ne jamais renoncer. Ensuite, se donner les moyens de
voir son manuscrit retenu.
Ne jamais renoncer. La
preuve ! Le Dragon dormait sur
mon bureau depuis trois ans. Il me semble maintenant évident, avant de
soumettre un manuscrit à une maison d’édition, de bien cibler son envoi,
c’est-à-dire de vérifier si le texte est en adéquation avec la ligne éditoriale
et les collections en cours. Il faut sans doute aussi éviter les éditeurs très
connus, submergés de propositions. J’ai entendu récemment Michel Bussi
expliquer qu’il valait mille fois mieux être publié par un petit éditeur, qui croit en vous et prend fait
et cause pour vous faire connaître,
que de rester un quasi anonyme dans une grande maison d’édition. On connait son
parcours.
Se donner les moyens de voir son
manuscrit retenu. Le lire, le corriger, le relire, l’oublier plusieurs semaines
ou même davantage, et le reprendre. C’est alors que des choses que vous
trouviez évidentes, parce
que vous êtes dans le cœur de l’intrigue et des personnages, vous paraissent
beaucoup moins cohérentes, trop « lourdes », mal ficelées... Et on
repart, lecture, correction, coupures…. Pour mieux déceler les faiblesses,
n’hésitez pas à confier le texte à quelqu’un de « neutre », les
proches pouvant manquer d’objectivité. Peaufiner au maximum son manuscrit avant
de l’envoyer. Joindre une bonne lettre d’accroche. Mettre toutes les chances de
son côté.
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