J’allais répondre aucune, avant cette chance incroyable de
remporter le Prix 2018 de La Cour de l’Imaginaire, mais c’est inexact. De plus,
ce serait faire un grossier affront aux éditeurs qui soutiennent les jurys des
concours de nouvelles auxquels j’ai participé.
J’ai soumis Le Dragon, erreur de débutant, à quelques grandes maisons
d’édition, qui ne publient pas vraiment de fantasy
et m’ont renvoyé le tapuscrit sans l’avoir ouvert, me semble-t-il, pour la majorité. Je me suis alors tournée vers
les concours de nouvelles, afin de confronter mes écrits à ceux d’autres
auteurs amateurs et à l’appréciation de jurys avertis et passionnés. Mon
premier texte, un souvenir d’enfance, a été publié dans un magnifique recueil
vendu au profit de l’AMREF Flying Doctors, ONG de santé publique en Afrique, ce
qui me ravit. Bon début, bon
présage. Puis d’autres nouvelles ont paru, avec bien sûr celles des lauréats
également primés, grâce aux Editions du Bord du Lot, de La Lampe de chevet, du
Faune, The BookEdition, et dans le Revue Rue Saint-Ambroise. Mais c’est la première fois que
je signe un vrai contrat d’édition,
et que seul mon nom figure sur la couverture.
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