Rien ne me prédestinait
à l’écriture : élève peu zélé, formation scientifique. Comme dans la
chanson de Renaud, où « ce n’est pas l’homme qui prend la mer, mais la mer
qui prend l’homme », c’est l’écriture qui a pris l’homme.
Mes
sources d’inspiration sont les concepts scientifiques, la lecture, le cinéma et
la peinture abstraite.
Mon
ex-femme est artiste-peintre amateur dans un genre plutôt abstrait, non
figuratif. Ce qui laisse une grande liberté d’analyse, et constitue un ferment
idéal à l’imaginaire. Je me suis amusé, sans prétention, à écrire des textes
illustrant quelques-uns de ses tableaux à l’occasion d’expositions. Mon
entourage fut séduit et m’encouragea à aller plus loin et à développer. J’ai
alors construit une trame fantastique à partir de ces différents textes, qui
est devenue Le lac blanc.
Puis
j’ai écrit la suite : Le loup des
dunes, où on lit une description de la station balnéaire de Wimereux
inspirée encore d’un tableau, l’intrigue se déroulant dans cette ville.
Enfin,
est venu Les chemins d’obsidienne.
J’y décris un monde bleu et des « arbrimaux » inspirés chacun d’un
tableau.
Je
lis de tout, sans genre de prédilection, les trois derniers romans : Une vie de Maupassant ; Un avion sans elle de Michel
Bussi ; En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut ; des articles
scientifiques. J’ai beaucoup lu de romans de genres, fantastique et science-fiction
lorsque j’étais étudiant : Asimov, Bradbury, Verne, Barjavel, Poe,
Lovecraft… puis beaucoup moins (Bordage), faute de temps.
Au
cinéma, je suis friand des films de science-fiction, les derniers en
date : «Seul sur Mars», « Interstellar », « Premier
contact ». Mais là aussi, je vois tout genre confondu.
Enfant
et adolescent, j’ai adoré les séries télévisées « Les envahisseurs »,
« Star trek ». Je regardais très souvent l’émission « Les
dossiers de l’écran » pendant laquelle un film était suivi d’un débat sur
un problème de société. Je ne manquais pas les films de science-fiction quand
ils étaient diffusés.
L’écriture n’est pas une raison de
vivre, c’est elle qui est venue à moi, par hasard, très tard, vers 55 ans,
c’est un passe-temps sans ambition, un plaisir avant tout.
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