Critique de Noë Gaillard dans http://www.murmures.info

Galwein est un super héros à la mode US. Le jour il est flic, la nuit il est vampire justicier. Il a prêté serment au Seigneur de la Nuit. Galwein devenu hybride - mihumain, mi-vampire - achèvera son histoire en saint vampire. Je vous laisse découvrir son aventure.

Mais il vous faut savoir que si Yvette Auméran signe ici son premier roman il est indéniable qu'elle en a beaucoup lus. Comment je le sais ? Mais par son style. Car si Galwein est hybride son écriture l'est aussi. D'un côté comme cela se déroule aux USA les ombres de Dashiell Hammet et Raymond Chandler s'associent aux mânes du père de Mike Hammer (Mickey Spillane), et comme tout roman qui se veut populaire se doit de rendre hommage aux maîtres feuilletonistes on croisera Ponson du Terrail, Paul Féval et Eugène Sue et l'auteur ne trouve comme liant qu'Isidore Ducasse-Lautréamont ce qui nous donne une sauce très riche.

J'ai relevé quelques exemples : "Il reporta les yeux sur Galwein dont le visage était pâle comme un mercredi des Cendres. "Il était encore vivant car un peu de sang continuait de sourdre de ses plaies sous la pression des pulsations cardiaques, mais il paraissait pour le moins improbable que cet état de choses perdure. "Le vent d'ouest emportait des giboulées d'albatros" ( cette dernière est en hommage à Charles Baudelaire

aumeran

Retour

LE CHANT DU STRIGOÏ